Dans le cadre de l’épreuve de pratique du CAPES, il faut assumer une démarche artistique personnelle, inscrire le sujet dans une problématique à laquelle on devrait répondre avec notre médium de prédilection, intégrer le travail du concours dans notre fonds de création. Il va donc falloir que je défende ma démarche de journal extime, la photographie, le texte, les autres sites, la responsabilisation de ses écrits sur internet…

Je vais donc sûrement parler de Life in Progress, que je dois donc rouvrir, avec une version filtrée de ce qui relevait de l’intimité.

Défendre cette vision que j’ai de l’art est un peu compliqué, puisque je n’ai pas l’impression de « produire » de l’art. Je ne suis pas un créateur, mais j’espère être créatif, dans ma vie, avec mes amis, dans ma façon de voir les choses, d’en parler autour de moi, j’essaie d’intéresser les autres sur les belles choses que je vois, sur un art beau, pas tant sur le plan esthétique que le plan humain. C’est en ça que, pour moi, « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». La frontière entre l’art et la vie s’amenuise un peu plus tous les jours, jusqu’à n’être plus rien. Jusqu’au moment où l’art, c’est la vie. Et la vie, c’est l’art. Donc que tout est art. Et, par conséquence, si tout est art, rien n’est art. Et je ne sais vraiment pas quoi répondre à ça. Mais pardonnez-moi si, pendant le temps de la réflexion post-conceptuelle, je préfère voir le verre à moitié plein. Et le jour où tout le monde aura compris la beauté de cet « art de vivre », la facilité avec laquelle ça permet de se lever tous les jours, pour savoir trouver la beauté là où elle ne nous attend pas.

Je n’ai pas pris beaucoup de photos au cours de ces dernières années.

[explications à venir]

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