Si jamais, un jour, et je sens que ça va arriver, je suis amené à parler de la place du blog dans l’art contemporain, je vais devoir présenter mes excuses à mon ami Benjamin.

Quand il avait voulu sortir le sien, au début des années 2000, j’étais farouchement contre le blog parce qu’à l’époque, j’utilisais déjà le site internet comme médium de création (je vous parle là d’un temps où on écrivait des lignes de code HTML pour créer des sites en Flash) et c’était la naissance des blogs gratuits (skyblog, pour ne citer que lui) : seule une adresse mail était nécessaire pour créer sa page d’expression libre… Mais dans la majeure partie, c’était fortement inintéressant, souvent bourré de fautes.

Et c’est vrai, il me l’a rappelé il y a quelques mois, je lui ai gueulé dessus en disant « Ah non, tu vas pas t’y mettre aussi ! ». Et il l’a tellement mal pris qu’il avait déjà abandonné l’idée avant même que je ferme la bouche.

Benjamin, si tu me lis, je te présente mes excuses et te remercie car, grâce à toi et ce souvenir, je me rends compte que ce site, et son blog, sont peut-être nés de cette envie de faire d’un blog quelque chose de « beau ».

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