Eh bien si, c’est bien ça le problème. Life in Progress compte actuellement 1100 photos, réparties sur 550 articles du portfolio Au jour le jour.

Il y a quelques semaines, j’ai décidé d’arrêter la photo, je l’ai dit ici. Parce qu’aujourd’hui, parmi les 40000 photos qui sont sur souvenirs.lifeinprogress.fr, il me reste encore 5750 photos à trier, juste pour Life in Progress. Je parcours ces photos, inlassablement, à la recherche de la beauté, du moment qui me parle, qui vous parle, qui nous parle… le fameux punctum de Barthes. Et puis après le tri vient l’optimisation, puis seulement la publication ici, puis l’ajout d’un texte… Un puits sans fond !

Synchronicité oblige, je suis tombé hier sur cette citation de Kafka :

on photographie des choses pour se les chasser de l’esprit

et j’ai l’impression que tant que je n’aurai pas fini de traiter ces « vieilles » photos, je ne me sentirai pas « tranquille ». C’est de plus en plus présent et pressant ces derniers temps. Je suis dans une période de ma vie où je mets tout à jour, pour ne plus rien avoir à faire d’autre que faire mes recherches et m’occuper de moi. J’ai l’impression que ça fait des semaines que je dis ça, que je recule l’échéance, mais d’ici quelques jours, je serai tranquille, à tous les niveaux.

Je peste souvent contre mon site, contre ma démarche, contre mon envie de faire des sites évolutifs… mais quand j’arrive sur la page d’accueil de Life in Progress, je ressens tellement de plaisir, de bonheur que ça vaut bien toutes les prises de tête du monde.