(texte en cours d’écriture.
Dernière mise à jour : le 3 décembre 2014)

 

Aujourd’hui, là, tout de suite, je suis très exactement dans le même trouble mental que celui dans lequel j’étais quand j’ai dû choisir entre la vie professionnelle et la suite des études en arts plastiques. Sauf que là, je reviens avec plaisir, joie, bonheur et détermination vers mes études.

Tout n’est pas rose en ce moment, la suite d’événements des six derniers mois n’a pas été de tout repos, il a fallu lutter contre les instincts naturels, les sentiments les plus inavouables et une grosse envie de tout envoyer valser. Mais me voilà aujourd’hui, dans une situation que je n’ai jamais connue.

Tout se met en place. (Cf. Chapitre X)

Premier changement : Life in Progress fait peau neuve. Comme j’ai désormais une pratique artistique à assumer ouvertement, j’ai tenu à mettre l’accent sur la photo et le concept de cette life in progress. Les personnes que vous verrez sur mon site sont tous des gens proches, des amis… ce sont ceux je suis. En cliquant sur la rubrique Amis, vous ne verrez pas beaucoup de monde, je vous l’accorde. Mais c’est parce que… je vous renvoie au paragraphe précédent.

Pourquoi le passage au chapitre 9 de ma vie ? Ça me permet de rappeler ici les différents chapitres :
Chapitre 1 : Enfance
Chapitre 2 : Adolescence (Primaire)
Chapitre 3 : Adolescence (Lycée)
Chapitre 4 : Fac d’anglais
Chapitre 5 : Fac d’Arts Pla
Chapitre 6 : Ouverture Je Suis Ceux Que Je Suis, chapitre participatif
Chapitre 7 : la vie professionnelle, ouverture de Life in Progress
Chapitre 8 : 33 ans, ouverture publique de Souvenirs
Chapitre 9 : la Ren@issance
Chapitre 10 : le Chapitre X (le livre)

Pourquoi, donc, ce passage au chapitre 9 alors que nous sommes toujours dans le Chapitre 8 ? Parce que ce chapitre est celui du renouveau. Et ce qui est drôle, c’est que, dans ma vie et dans mon site, je reboote (dédicace à Tibo & Benj’ qui en ont soupé, de ce fameux « reboot »), je repars à zéro dans ma vie avec l’expérience acquise ces dernières années et je recommence là où j’en étais quand j’ai lancé Je Suis Ceux Que Je Suis, au moment de ce chapitre 6 qui était la partie « interactive » du site et où les visiteurs m’envoyaient leurs photos pour partager leurs souvenirs, que j’ajoutais ensuite sur le site.

Life in Progress, c’est en quelque sorte la version 2 de Je Suis Ceux Que Je Suis. Je me souviens avoir déjà écrit ça, mais aujourd’hui, ça prend tout son sens. Parce qu’en rendant ma démarche officielle (publique), en l’inscrivant dans une démarche universitaire, tout ça devient bien sérieux et terriblement concret. Et je ressens le même frisson que le soir où j’ai uploadé Je Suis Ceux Que Je Suis sur un serveur gratuit chez Free… époque lointaine.

Life in Progress, c’est plus qu’un simple site de photos. C’est un site conceptuel de photos conceptuelles rendant compte d’une vie conceptuelle. C’est le moment ou jamais de citer Eddie Panier, maître de conférence à Valenciennes, qui avait qualifié, en 2002, ma collection de personnes et des liens unissant ces personnes entre elles, de « post conceptuelle ». J’espère qu’il rira à la lecture de ces quelques lignes.

Le Chapitre 9 est aussi l’occasion de nommer ma façon de vivre ma vie : la Flux-Life.

 


 

3 décembre 2014

Je relis ce texte, écrit il y a plus d’un an et demi, publié le 1er avril, comme une blague, avec un mauvais jeu de mots en titre… Il est clair que quelque chose n’allait pas.

Et aujourd’hui (enfin depuis plusieurs jours, en réalité), j’ai compris pourquoi : ce « texte fondateur » était, comme il l’est encore à l’heure actuelle, « en cours d’écriture ». Ce chapitre IX n’en était qu’à ses débuts.

J’étais dans un bon état d’esprit en avril 2013, mais j’aurais dû comprendre à ce moment-là ce que je viens seulement de comprendre : si je veux avancer, humainement, artistiquement et professionnellement, il faut que je parte.

La suite du chapitre se jouait ailleurs.

Il m’a fallu une dépression de vingt mois, un Master 2 en Recherche Arts Plastiques et un petit déclic pour m’en rendre compte. Ou ne serait-ce qu’une suite logique d’événements qui me poussent à partir, sans trop ressentir le besoin de regarder derrière moi. Des choses, des pensées, des personnes, une tonne de bons souvenirs me tenaient ici. Mais les choses ont changé. Et aujourd’hui, quand je regarde autour de moi, je me dis que n’avoir ni femme, ni enfant, ni maison à payer, dans une situation professionnelle en fin de vie à bon escient pourrait, pour une fois, être une bonne chose, voire un avantage !

La prise de risques est conséquente, surtout que j’aimerais partir relativement vite. Mais l’enjeu est de taille. Et/mais si j’ai toujours ma bonne étoile, cette même bonne étoile qui m’a permis de vivre cette vie incroyable, de pouvoir en profiter sans jamais trop avoir de problèmes, mes vœux de quitter le pays devraient se concrétiser.

Je n’en suis toujours qu’au stade des recherches. Mais le désir de partir est fort, très fort.

 

 

La suite dans quelques semaines…

 

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